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Une randonnée facile et agréable dans la Grand Val

Moutier-Grandval-Crémines-Corcelles

 

Aller : à Moutier en chemin de fer

Retour : de Corcelles par chemin de fer  

Description du parcours :

De la gare de Moutier, passer sous la voie du chemin de fer et suivre la route de Soleure jusqu'à Sous-la-Rive. A droite, la route franchit la Rauss et gravit la colline: on a de cet endroit une bonne vue sur l'entrée des gorges de Moutier, avant d'atteindre le sommet de la colline et le village d'Eschert.


A en croire la tradition, Eschert tire son nom des nombreux défrichements - les essertages ou essartages - entrepris autrefois dans la région. Le village appartenait avec son territoire à l'Abbaye de Moutier-Grandval. Il est cité dès 1179 dans un acte par lequel le pape Alexandre III confirmait les possessions de Moutier-Grandval. En 1734, un incendie détruisit à tel point le village que le prince-évêque de Bâle autorisa des coupes de bois à Grandval, Crémines et Corcelles pour reconstruire.


A la hauteur de l'ancienne école, au milieu du village, prendre le chemin qui s'ouvre à gauche, entre les vergers d'où l'on a une excellente vue sur l'ensemble du Grand Val. Le chemin suit la courbe du coteau, traverse un premier ruisseau, puis rejoint les fermes des Prés-Derrière, dans un replis de terrain à proximité d'un nouveau ruisseau. Il contourne un rideau d'arbres, passe encore un ruisseau qui, comme les autres se jette dans la Rauss. Monter par un chemin creux dans une combe étroite au sortir de laquelle on aperçoit entre les arbres le village de Belprahon, sur l'autre versant du Grand val. Le chemin est parallèle à la route qui parcourt le Grand Val et à la Rauss qui coule un peu plus bas. On aperçoit bientôt les toits de Grandval.


Le village de Grandval est un des plus ancien de la région de Moutier: En 968 déjà, sa chapelle de Saint-Martin est mentionnée parmi les possessions de l'Abbaye de Moutier-Grandval. Mais la vallée était habitée depuis longtemps, car les Romains y avaient tracé une importante voie de communication. La première mention de Grandval date de 1179. Le village fut incendié en 1271 - en même temps que ceux de Crémines, Corcelles et Eschert - par les soldats de Rodolphe de Habsbourg, toujours en guerre contre l'évêque de Bâle, Henri III de Neuchâtel.



Une famille noble résidait à Grandval à partir du XIVe siècle. En 1531, Grandval accepta la Réforme et la tradition veut que Guillaume Farel ait prêché sous les tilleuls séculaires qui bordent l'église. Le village fut rattaché à la paroisse de Sornetan, puis à celle de Court, avant de former en 1831 une paroisse avec Crémines, Corcelles et Eschert. Au cours de la guerre de Trente Ans, Grandval et les villages environnants subirent l'invasion, le pillage et l'incendie, auxquels s'ajouta en 1636 une épidémie de peste. Lors de l'occupation de la Prévôté par les Français, en 1797, puis par les Alliés en 1813, Grandval fut soumis à de sévères réquisitions. Aujourd'hui, le village est avant tout voué l'agriculture, bien que de petites entreprises s'y développent.


Grandval a donné naissance au bandelier Henri Wisard, notaire et paysan, élu à vie par les Prévôtois pour défendre leurs droits et leurs coutumes. En 1705, à Delémont, fort de son droit et soutenu par le peuple, il refusa de prêter serment à Jean-Conrad de Reinach avant que le prince-évêque n'ait consenti à renouveler les franchises de la Prévôté.


Choisir la rue qui monte au sud de Grandval, en passant le pont de la Rauss. Près des dernières maisons, à gauche, un chemin conduit à l'église de Grandval au milieu d'arbres majestueux et centenaires. Plus loin, entre les cultures, le chemin se rapproche peu à peu du cours de la Rauss et de la route avant de rejoindre les premières maisons de Crémines.


Crémines tire probablement son nom de quelque gisements découverts dans toute la région: on a mis au jour, aux alentours de la localité, les vestiges de feux où le fer était exploité. Le village était cependant habité depuis une époque plus reculée. On a découvert non loin, en 1841, les restes d'une sépulture contenant un squelette de taille inusitée que les archéologues font remonter à l'époque burgonde. Les premières maisons du village ont été bâties aux abords de la route construite par les Romains.  


Le nom de Crémines est cité en 1179, dans un acte historique mentionnant toutes les possessions de l'Abbaye de Moutier-Grandval. A cette époque, le village ne comptait que quelques maisons, qui furent probablement détruites en 1271, lorsque les soldats de Rodolphe de Habsbourg, qui faisaient la guerre au prince-évêque de Bâle, dévastèrent la région. Dans le Rôle de la Prévôté de Moutier-Grandval, daté de 1461, on fixe à Crémines le champ clos où avaient lieu les duels et combats judiciaires entre hommes libres.


Crémines adopta la réforme en 1530 et fit partie avec les villages du Grand Val de la paroisse de Sornetan, puis de celle de Court avant de constituer dès 1831, avec Corcelles et Eschert, la paroisse de Grandval.


Les hordes qui séjournèrent dans la région au cours de la guerre de Trente Ans ravagèrent la localité qui fut également éprouvée en 1636 par une épidémie de peste. En 1797, puis en 1813, Crémines subit l'occupation qui le soumit à de lourdes réquisitions. Aujourd'hui, le village est partagé entre l'agriculture et quelques industries.


A l'entrée du village, traverser la route principale et franchir le passage sur la Rauss, devant le restaurant. Entre les maisons, la route suit le cours de la rivière, passe sous le viaduc qui décrit une large courbe et rejoint le village de Corcelles.


Le nom de Corcelles apparaît dans les actes historiques, comme tous ceux des villages environnant Moutier, en 1179, date à laquelle une bulle du pape Alexandre III confirme à l'Abbaye de Moutier-Grandval ses possessions dans la région. Le sort du petit hameau, qui longtemps ne compta que quelques rares demeures, est lié à celui du Grand Val et de ses villages. Il subit comme eux, en 1271, les ravages des troupes de Rodolphe de Habsbourg, les dévastations de la guerre de Trente Ans en 1635, la peste en 1797 et en 1813 de longues occupations militaires.


C'est au XIXe siècle seulement que Corcelles commença à se peupler. A cette époque, on exploita, vers 1825, quelques gisements de fer pour alimenter le haut fourneau de Gänsbrunnen. Aujourd'hui, le village de Corcelles est essentiellement agricole. On y conserve un ancien martinet ou moulin, témoin de l'artisanat d'autrefois.

Itinéraire  

 Altitude

 Aller

 Retour

Moutier/gare

529m

0

2h

Sous-la-Rive

542m

20min

1h35min

Eschert

596m

35min

1h20min

Grandval/église

588m

1h15min

35min

Crémines

611m

1h30min

25min

Crémines Gare

624m

1h40min

15min

Corcelles/halte

650m

2h

0